C’est quand chacun d’entre nous attend que l’autre commence que rien ne se passe! (Abbé Pierre)
Maintenant, abordons ce que peut signifier d’être ou de devenir un missionnaire ou, comme certains le nomment, devenir un Chevalier de la Lumière. Aussi, je vous demande de bien suivre le cheminement des parties qui se succèdent dans ce chapitre qui est, en réalité, le fil conducteur vers la mission divine B.M.E. D’où l’intérêt de définir la pertinence de notre état, celui d’un vrai missionnaire. Quelle grande question? Est-ce une utopie? Est-ce une arrogance personnelle que de s’intituler un missionnaire? N’est-ce pas devenir un rêveur qui peut prendre ses rêves pour des réalités? Quel que soit la question que l’on se pose, le principal est tout d’abord de décider d’en devenir un sans pour cela verser dans l’extrême! Voilà tout! Dans la vie on fait des choix qui caractérisent notre destinée en décidant des actes de notre chemin de vie comme en se mariant, en divorçant, en s’engageant dans une situation professionnelle ou humanitaire, en devenant des parents, en faisant du sport, en prenant une décision importante…. On peut devenir un missionnaire sans pour cela affecter les actes de notre vie quotidienne. Devenir un missionnaire, c’est accorder un peu de temps au quotidien à son mental comme à ses occupations personnelles. C’est un engagement personnel sur son temps, ses occupations, ses réflexions auxquelles on consent de s’engager, en partie, dans son parcours. Cela ne veut pas dire de tout plaquer pour s’adonner à la mission car, s’il est une mission première, elle est celle de s’occuper de son Soi et de ses propres occupations. Certains quittent tout pour devenir missionnaire, cela est possible, car tout dépend du chemin de vie de chacun, ici-bas, qui peut être d’aspect karmique aussi. Finalement, prendre conscience que chacun de nous devienne un missionnaire engagé pour la cause du monde, c’est éradiquer la grande détresse de ce monde, c’est prendre conscience qu’un monde subtil qui nous habite, nous clame que l’AUDE-là n’est pas un ciel étranger, il est ici même, en réalité. Il se dévoilera au fur et à mesure aux missionnaires qui sauront écarter les voiles de leurs intolérances et de leurs folies quotidiennes. Dans notre environnement de tous les jours, il existe des milliers de désastres particuliers, parmi les grandes catastrophes, qui passent inaperçus, des êtres qui gisent dans l’indifférence générale sans se plaindre. Ce sont ces infortunes discrètes et cachées que la vraie générosité d’un missionnaire saura aller secourir sans attendre qu’elles viennent demander assistance. Ne dit-on pas qu’on reconnaîtra notre monde à ses fruits. Il saura qu’il n’y a pas d’autres moyens de recevoir qu’en donnant!
Les Centres peuvent compter autant de Missionnaires qu’ils sont en mesure de s’organiser et de communier harmonieusement ensemble dans les règles de l’art: un, deux, dix, cent, mille…. Tout dépend de la volonté d’un Centre à se réunir et se centrer sur un objectif humanitaire, car par la suite les effets bénéfiques qu’engendrent ces réunions pour la cause de la planète sont considérables. L’union fait la force et c’est pour cela qu’il n’y a entre les Missionnaires aucune distinction de race, de couleur de peau, de religion, de conditions physiques ou de raisons et situations sociales. On doit encourager la mixité, la diversité des esprits qui veulent s’investir. La B.M.E. c’est l’œuvre de la fourmi ou l’effet multiplicateur car vous serez surpris du feu de paille qu’Elle engendre en l’espace d’un éveil qui va se révéler à la face du monde.
Arrivera la bonne saison et cela me rappelle le texte merveilleux de R. Kipling que j’avais longuement affiché dans mon appartement-bureau du Velasquez à Cannes, message qui m’a aidé beaucoup dans les coups durs de ma vie et dont je vous prie de vous inspirer:
«Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir ou perdre en un seul coup le gain de cent parties sans un geste et sans un soupir, Si tu peux être amant sans être fou d’amour; Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre et, te sentant haï sans haïr à ton tour, Pourtant lutter et te défendre; Si tu peux supporter d’entendre tes paroles travesties par des gueux pour exciter des sots et d’entendre mentir leurs bouches folles sans mentir toi-même d’un mot; Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois et si tu peux aimer tous tes amis en frères sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi; Si tu sais méditer, observer et connaître sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, Penser sans n’être qu’un penseur; Si tu peux être dur sans jamais être en rage, Si tu peux être brave et jamais imprudent, Si tu peux être bon, si tu sais être sage, sans être moral ni pédant; Si tu peux rencontrer triomphe après défaite et recevoir ces deux menteurs d’un seul front; Si tu peux conserver ton courage et la tête quand tous les autres les perdront; Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire seront à tout jamais tes esclaves soumis, Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire
TU SERAS UN HOMME MON FILS. (Joseph Rudyard Kipling)
Au fil du temps et du développement mondial de la MISSION des bénévoles: des MESSAGERS, à l’instar des pélerins du Chemin de Compostelle, se rendent de Centres en Centres à l’invitation des Missionnaires. Ces Messagers qui démontrent une certaine expérience en élévation spirituelle, une approche positive sur la recherche de la vie, sur celui de la connaissance et des relations humaines avec le Cosmos, sur la manière de prier et celle de s’adresser à l’Univers peuvent échanger avec vous. Ils apportent un témoignage sur les innombrables Centres qu’ils visitent. Une liste des ces MESSAGERS bénévoles est détaillée sur le site . Ils sont libres, indépendants, non rémunérés. Il convient aux CENTRES qui les accueillent de les nourrir, les héberger et parer à leurs frais de déplacement. Des vidéos d’information peuvent être vues sur le site internet pour aider les Missionnaires des Centres dans leur recherche sur l’élévation planétaire.
En ce qui nous concerne, ce que nous désirons le plus, c’est de nous perdre dans notre identité afin de reconnaître que nous ne faisons tous qu’un.